L'art du développement agile, 2e édition

Sécurité

AUDIENCE

Toute l'équipe

avec Gitte Klitgaard

Nous partageons des points de vue contradictoires sans crainte.

En 2012, Google a lancé le projet Aristote, un effort de recherche interne destiné à identifier les raisons pour lesquelles certaines équipes excellaient et d'autres non. Google a examiné un certain nombre de facteurs : la composition de l'équipe, la socialisation en dehors du travail, le niveau d'études, l'extraversion par rapport à l'introversion, la colocation par rapport à l'éloignement, l'ancienneté, la taille de l'équipe, les performances individuelles, et bien plus encore. Aucun d'entre eux n'a fait une différence significative en matière d'efficacité. Pas même l'ancienneté ou les performances individuelles.

Qu'est-ce qui compte ? La sécurité psychologique.

Parmi les cinq dynamiques clés des équipes efficaces que les chercheurs ont identifiées, la sécurité psychologique était de loin la plus importante. Les chercheurs de Google ont découvert que les membres d'équipes où la sécurité psychologique est plus élevée sont moins susceptibles de quitter Google, qu'ils sont plus susceptibles d'exploiter la puissance des idées diverses de leurs coéquipiers, qu'ils génèrent plus de revenus et qu'ils sont deux fois plus souvent considérés comme efficaces par les dirigeants[Google2021].

Comprendre l'efficacité de l'équipe

Bien que les conclusions de Google aient mis la sécurité psychologique sous les feux de la rampe, ce n'est pas une idée nouvelle. Elle a d'abord ...